Explorez le monde des âmes sœurs

Les filles, je sais que le titre est un peu heavy mais l'histoire finit bien, promis. Ma grand-mère est décédée en mars. C'était une femme hyper sociale, elle avait des amis partout - du boulot, du café où elle prenait son petit-déj, du parc où elle faisait sa gym, des voisins random qui l'adoraient. Aux obsèques, il y avait un monde fou que je connaissais pas. Parmi tous ces gens, il y avait ce garçon à peu près de mon âge qui était TRÈS ému. Genre, il pleurait plus que certains membres de la famille. Ça m'a intriguée et je suis allée lui demander qui il était. Il s'appelle Antoine, il bossait dans la boulangerie où ma grand-mère allait tous les matins depuis 4 ans. Il m'a raconté que ma grand-mère était sa cliente préférée, qu'elle lui demandait toujours des nouvelles de sa vie, lui donnait des conseils, l'écoutait quand il avait des problèmes. En gros, ma grand-mère était devenue la figure maternelle qu'il n'avait jamais eue (ses parents sont morts quand il était petit). Pendant qu'il me racontait ça, je me disais "wtf, mamie ne m'a jamais parlé de ce mec", mais en même temps ça me faisait chaud au cœur de savoir qu'elle avait impacté quelqu'un d'autre comme ça. On a continué à parler toute la soirée après la cérémonie. Antoine me racontait des anecdotes sur ma grand-mère que je ne connaissais pas, et moi je lui parlais de mes souvenirs d'enfance avec elle. On avait le même humour, les mêmes valeurs, la même façon de voir la vie. Le plus dingue : ma grand-mère lui avait parlé de moi des tonnes de fois. Elle lui avait montré des photos, lui avait dit que j'étais célibataire, que j'étais "une fille formidable" qu'il aimerait bien rencontrer. Antoine m'a avoué que pendant des mois, il avait voulu demander à ma grand-mère s'il pouvait me rencontrer, mais il n'osait pas parce que "comment on demande ça à une mamie ? Et si sa petite-fille ne veut pas rencontrer le mec de la boulangerie ?" Ma grand-mère avait littéralement essayé de nous caser et on s'en était pas rendu compte ! On a commencé à sortir ensemble une semaine après les obsèques. Je sais que ça peut paraître bizarre mais ça semblait naturel. Comme si ma grand-mère nous avait réunis depuis là-haut. Ça fait 4 mois qu'on est ensemble et il y a 3 semaines, Antoine m'a demandée en mariage dans la boulangerie où il a connu ma grand-mère. Le patron nous a même laissé faire ça en dehors des heures d'ouverture et a décoré tout le magasin. Je suis convaincue que ma grand-mère a organisé tout ça. Tu me manques, mamie. Merci de m'avoir donné l'amour de ma vie. ❤️👵🏻👼🏻

Les filles, il faut que je vous raconte ça parce que je suis encore sous le choc. Il y a 2 ans, j'avais besoin d'un coloc pour partager mon appart parisien (loyers de malade, vous connaissez). J'ai posté une annonce sur Le Bon Coin et Hugo a répondu. Premier rdv, tout se passe bien : propre, responsable, travaille dans la comm comme moi, même age (26 ans), références nickel. Coloc parfait sur le papier. Et effectivement, c'était LE coloc idéal. On partageait tout fifty-fifty, jamais de bordel dans l'appart, il cuisinait super bien, on matait des séries ensemble, même goûts Netflix, même rythme de vie. Jamais, JAMAIS il ne m'est venu à l'idée de le voir autrement qu'en pote. Pourtant il était mignon, mais mon cerveau l'avait direct classé en "friend zone coloc". En plus il sortait avec Chloé et moi j'enchaînais les plans Tinder. Tout a changé il y a 2 mois. J'ai rompu avec mon copain de l'époque (Maxime) parce que j'ai découvert qu'il me trompait avec sa collègue. Retour à l'appart en larmes, état lamentable. Hugo m'a vue débarquer et a immédiatement tout lâché pour s'occuper de moi. Tisane, chocolat, ma série comfort sur Netflix, et il est resté toute la nuit à m'écouter raler sur la connerie masculine en général. À un moment, pendant que je chialais sur le canapé, il me dit : "Clara, n'importe quel mec qui te fait du mal est un crétin fini. Tu es la personne la plus géniale que je connaisse." Quand il a dit ça, avec ce regard super sincère... quelque chose a cliqué dans ma tête. Genre CLIQUÉ fort. J'ai réalisé d'un coup qu'Hugo était la personne avec qui j'étais le plus à l'aise au monde. Que j'avais hâte de rentrer chez moi tous les soirs pour le voir. Que quand il n'était pas là, l'appart semblait vide. Que quand je sortais avec d'autres mecs, je les comparais tous à lui. Panique totale : "Oh merde, je suis tombée amoureuse de mon coloc, c'est la catastrophe". Deuxième plot twist : Hugo et Chloé avaient rompu depuis un mois et il ne m'avait rien dit parce qu'il "ne voulait pas être le mec relou qui rebondit sur sa coloc". Une semaine plus tard, après quelques verres de rouge et une tension sexuelle qu'on aurait pu couper au couteau, on a fini par s'embrasser dans la cuisine. Meilleur baiser de ma vie. Point. Ça fait 2 mois qu'on est ensemble et les filles... c'est comme si j'avais vécu en noir et blanc et que d'un coup tout était en couleurs. Il connaît toutes mes manies, je connais toutes les siennes, zero secrets, zero jeux, just pure comfort et amour. Le plus drôle ? Maintenant qu'on sort ensemble, on continue de partager le loyer moitié-moitié. C'est notre running gag. Parfois votre âme sœur dort littéralement dans la chambre d'à côté et vous êtes trop aveugle pour le voir. 🤡

Coucou les girls ! Histoire un peu longue mais il fallait que je la partage avec vous. J'ai toujours été du genre timide, plutôt Netflix et pyjama que sorties en boîte. Pendant le premier confinement, je me suis inscrite sur un serveur Discord pour apprendre l'anglais (goals quarantaine : devenir bilingue). C'est là que j'ai rencontré Thomas, un Québécois de Montréal qui apprenait le français. Au début on se contentait d'échanger nos langues, lui me corrigeait mon anglais, moi son français. Petit à petit on a commencé à parler d'autres choses. Il avait exactement le même humour que moi (un peu sarcastique et complètement débile), les mêmes passions (cinéma d'auteur et cuisine végé), la même vision de la vie. On s'est mis à parler tous les jours, pendant des heures. Décalage horaire de 6h mais on s'arrangeait. Mes parents pensaient que j'étais devenue accro aux réseaux sociaux. Au bout de 4 mois, il me dit : "Léa, je crois que je tombe amoureux de toi". Moi : "Thomas, je crois que c'est réciproque". Problème : lui à Montréal, moi à Lyon. Genre 5000 km de distance. Super. On a décidé de tenter quand même parce que ce qu'on ressentait était trop fort pour l'ignorer. Vidéo calls, soirées film en sync, dîners virtuels, tout le package relation longue distance. Au bout de 6 mois, il a économisé pour venir me voir en France. J'étais TERRORISÉE. Et si on n'avait pas la même alchimie en vrai ? Et si c'était juste une illusion internet ? Quand je l'ai vu sortir de l'aéroport de Saint-Exupéry... les filles, j'ai su immédiatement que c'était lui. Pas de gêne, pas de maladresse. Comme retrouver quelqu'un qu'on n'avait pas vu depuis longtemps. Il est resté 3 semaines. Les 3 semaines les plus parfaites de ma vie. Mes parents l'ont adopté, il s'est fait des potes, il est même venu au mariage de ma cousine (et il a géré les oncles bourrés comme un chef). Quand il est reparti, j'ai pleuré pendant 2 jours straight. On a failli arrêter parce que c'était trop dur. Plot twist : il a postulé pour un VIE à Lyon dans sa boîte. Il a été pris ! Il arrive le mois prochain pour 2 ans minimum. On prévoit déjà de faire la demande de résidence permanente pour qu'il puisse rester. Mes parents sont encore en shock que leur fille casanière soit prête à faire de la paperasse administrative pour un mec. Le plus ouf dans tout ça : on a découvert que quand j'avais 16 ans, ma famille avait fait un voyage au Canada. J'ai retrouvé des photos de moi devant le Château Frontenac à Québec, et lui a des photos au même endroit prise LE MÊME JOUR. On était là, à quelques mètres l'un de l'autre, il y a 6 ans. L'univers aime bien jouer avec nos nerfs mais quand c'est la bonne personne, ça finit toujours par marcher. 🇫🇷❤️🇨🇦

Salut les filles ! Il faut que je vous raconte cette histoire parce que j'y crois encore pas. J'ai 27 ans et j'ai toujours été hyper sceptique sur le concept d'âme sœur. Je trouvais ça cliché, du pur marketing de Disney, vous voyez ? Bref, j'étais dans le RER B à 7h du matin un mardi, direction boulot. J'avais une gueule de bois monumentale (merci l'anniversaire de ma coloc la veille), j'étais en mode zombie total avec mes écouteurs vissés sur les oreilles. Le RER tombe en panne entre Châtelet et Gare du Nord. Évidemment. On reste bloqués dans le tunnel pendant 2h. TWO HOURS. Avec la clim qui marche pas, en plein été, serrés comme des sardines. J'étais en train de faire une mini crise de panique (je suis claustrophobe) quand le mec à côté de moi me tend sa bouteille d'eau et me dit : "Ça va aller, respirez doucement". J'enlève mes écouteurs et je le regarde vraiment pour la première fois. Et là... je sais pas comment expliquer ça, mais j'ai eu l'impression de le reconnaître. Comme si on s'était déjà rencontrés quelque part, mais impossible de me rappeler où. On a commencé à parler pour passer le temps. Il bossait en informatique, moi en graphisme. Lui aussi détestait le métro, lui aussi était claustrophobe. On avait les mêmes goûts musicaux (du indie rock bien obscur), les mêmes références ciné, même le même humour pourri. Quand le RER a enfin redémarré, on était arrivés à Gare du Nord tous les deux mais aucun de nous ne voulait que la conversation s'arrête. Du coup on a séché le boulot et on est allés prendre un café. On a passé la JOURNÉE ENTIÈRE ensemble. Café, balade dans Paris, déjeuner, musées, apéro... Je me suis jamais sentie aussi à l'aise avec quelqu'un aussi rapidement. Le soir, il m'a raccompagnée chez moi et on s'est embrassés devant ma porte. Le meilleur baiser de ma vie, sans déconner. Et là, catastrophe : je me rends compte que j'ai donné mon numéro avec un chiffre en moins. GENIUS. J'ai essayé de le retrouver pendant des semaines. Retour sur la ligne B aux mêmes horaires, posts sur Twitter, Facebook, même des petites annonces dans le métro comme une psychopathe. Mes potes commençaient à s'inquiéter sérieusement pour ma santé mentale. Et puis miracle : 2 mois plus tard, je le croise dans un Monoprix près de République. Lui aussi me cherchait ! Il était revenu dans le coin tous les jours pendant un mois en espérant me revoir. Ça fait 8 mois qu'on est ensemble maintenant. On a emménagé ensemble le mois dernier. Nos potes disent qu'on est écoeurants de mignons ensemble mais on s'en fout. Le plus dingue ? On a découvert qu'on habitait à 500 mètres l'un de l'autre depuis 3 ans. On fréquentait les mêmes lieux, on avait forcément dû se croiser plein de fois sans se voir vraiment. Parfois l'univers met du temps mais il finit toujours par faire son truc. ❤️

Salut les filles, je viens plutôt pour décompresser parce que là j'en peux plus. J'ai 29 ans et j'ai jamais eu de relation sérieuse. Pas par manque d'essayer hein ! J'ai tout tenté : apps (Tinder, Bumble, Hinge, même Meetic), sorties solo, cours de danse, randos, speed dating, événements networking... Le truc c'est que à chaque fois que je rencontre quelqu'un, au bout de quelques semaines je me rends compte que c'est pas ça. Et c'est pas que je sois ultra difficile (bon peut-être un peu), mais je sens pas cette... connexion, quoi. Tous les mecs que je rencontre sont corrects sur le papier - boulots stables, mignons, drôles, pas des psychopathes - mais je ressens pas ce truc de "omg c'est ma personne". Je vois mes copines avec leurs mecs/maris et même quand elles se plaignent d'eux, on voit qu'il y a quelque chose, une complicité, une façon de se comprendre sans parler. Moi aussi je veux ressentir ça, putain. Le pire c'est que tout le monde me sort les mêmes conseils à la con : "Arrête de chercher et ça viendra" "Concentre-toi sur toi d'abord" "Sors de ta zone de confort" "Tu es peut-être trop sélective" LES GENS, J'AI DÉJÀ TOUT FAIT ÇA. Je suis en thérapie depuis 18 mois, je fais du sport, j'ai des passions, j'adore mon boulot, je voyage solo, j'ai explosé ma zone de confort dans tous les sens. Parfois je me dis que le problème c'est moi. Que je suis peut-être trop compliquée, ou trop indépendante, ou que je suis juste pas le genre de personne qui tombe amoureuse facilement. D'autres fois je me dis que l'âme sœur ça existe pas et qu'on court toutes après un conte de fée qui n'est pas réel. Mais bon, je lis les histoires ici et ça me redonne espoir. Genre ça existe vraiment, mais peut-être que mon timing est décalé, ou peut-être que ma personne est dans un autre pays, ou peut-être qu'on va se rencontrer quand j'aurai 40 ans. Je sais pas les filles. Des fois je me sens hyper seule et d'autres fois ça va d'être solo. C'est perturbant. Désolée pour le rant déprimant. Il fallait que ça sorte. Si certaines sont dans le même cas, envoyez-moi un MP pour qu'on déprime ensemble. 😭 EDIT : Merci pour tous vos commentaires adorables, j'ai chialé (dans le bon sens). Je vous aime. ❤️

Les filles, je vais raconter une histoire différente parce que je pense qu'il faut aussi parler de ça. Il y a 2 ans, j'ai rencontré la personne dont je suis sûre à 100% qu'elle était mon âme sœur. Je ne donnerai pas de détails sur comment on s'est rencontrés pour protéger l'intimité, mais c'était dans une situation très particulière. Dès le premier instant où on s'est vus, c'était magique. On avait la même énergie, le même humour, les mêmes rêves. On pouvait parler pendant des heures de tout et n'importe quoi. Il me faisait rire comme personne ne l'avait jamais fait. Le problème : il était marié. Et avant que vous me jugiez - il ne s'est RIEN passé de physique. Jamais. On savait tous les deux qu'il y avait quelque chose de spécial entre nous, mais on respectait sa situation. C'était juste une amitié très intense, mais qui se dirigeait évidemment vers quelque chose de plus. Il me disait que son mariage allait mal depuis des années, qu'il s'était marié trop jeune, qu'ils n'étaient pas compatibles. Mais il disait aussi qu'il ne voulait pas faire de mal à sa femme, qu'elle ne méritait pas d'être trompée, qu'il fallait qu'il règle les choses proprement. On a décidé de prendre nos distances d'un commun accord. C'était trop difficile de maintenir juste l'amitié en ressentant ce qu'on ressentait. Il a dit qu'il devait essayer de sauver son mariage avant toute chose. C'était il y a un an. On ne s'est plus parlé depuis. Je sais par Instagram qu'il est toujours marié. Parfois je regrette d'avoir été si "éthique". D'autres fois je suis fière d'avoir fait ce qu'il fallait. Mais putain, c'est dur. Parce que je SENS qu'il était ma personne. Aucune relation que j'ai essayée depuis n'a marché parce que je continue à comparer avec ce que j'ai ressenti pour lui. Parfois je me dis : et s'il n'avait pas été marié ? Et si on s'était rencontrés à un autre moment ? Et si j'avais plus lutté ? Mais je me dis aussi : et si l'univers me prépare à quelque chose de mieux ? Et si cette expérience était juste pour me montrer que ce genre de connexion existe vraiment ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que je crois encore aux âmes sœurs à cause de lui. Même si ça n'a pas marché, au moins je sais que c'est réel ce truc de connexion profonde. Si tu lis ça, A., sache que je te souhaite encore d'être heureux. ❤️ Peut-être qu'un jour on se retrouvera quand le timing sera bon. Ou peut-être pas, et c'est ok aussi. Pour l'instant, je continue à croire et à espérer que ma vraie âme sœur est quelque part là-bas. ✨